Conflit interne, conflit syndical, préalables, ratification, conseils, client, DRH, partie indirecte
Un permanent salarié d’une organisation syndicale est en conflit avéré avec ses élus : contestation et opposition sur l’évolution de ses taches et missions, avec arrêts maladie et harcèlements représentés comme tels par l’intéressé. Ce dernier finalise une action prud’homale contre son employeur quand, compte-tenu de la qualité de son engagement syndical antérieur au conflit, une médiation est tentée à l’initiative du DRH de l’instance confédérale concernée, partie indirecte à la crise, cliente de la médiation.
A l’issue d’une phase sensible de préalables auprès des acteurs et instances concernées, la médiation réalisée en co-médiation réunit deux responsables syndicaux élus, désignés par leurs instances statutaires, le permanent salarié concerné et les deux conseils de chacune des parties.
Au bout de 7 heures, un protocole d’accord est signé par les deux parties, dans l’attente d’une ratification ultérieure par l’instance syndicale concernée. Résultat : le contenu de la mission du permanent a changé au même titre que sa rémunération et son lien contractuel de rattachement.
Conflit interne, Conseil d’Administration, quinze parties, entretiens préalables, one shit, établissements multiples, urgence, habilitation défense
Au sein du Conseil d’Administration d’une importante organisation à établissements multiples, une crise majeure éclate juste avant les vacances d'été. Les administrateurs ne se parlent plus, répartis en trois zones de force opposées.
A l’initiative du Président, une médiation est lancée d’urgence. Elle débute par une série d’entretiens avec les quinze administrateurs concernés, responsables dans différents sites ou au siège. Objectif : l’acceptation volontaire de chaque administrateur d’entrer en médiation à l’issue de l’entretien individuel préalable.
Compte-tenu d’un contexte de confidentialité particulièrement sensible dans ce secteur d’activité, le médiateur agit seul à la demande du Président, à l'origine de la demande
Fin juillet, tous les membres du Conseil d’administration entrent en médiation à 9h00 du matin. A cinq heures du matin, la signature d’un protocole d’accord met apparemment fin au conflit. Plusieurs changements s’en suivent dont une nouvelle gouvernance et quelques modifications protocolaires.
Ce n’est que six mois plus tard, à l’issue d’un accompagnement pour la mise en œuvre de cet accord, que la tempête s’éloignera. Le temps n’est pas pour autant au beau fixe mais l’organisation a survécu, sans conséquence quant à son image et ses objectifs.